Une infrastructure pour une nouvelle écologie de l’eau.

Outre les avantages pour le climat, la flore et la faune et la possibilité de compenser les périodes de sécheresse et d’inondation, les incendies de forêt, s’ils se produisent, peuvent être étouffés dans l’œuf de manière entièrement automatique et les réservoirs d’eau souterrains peuvent être remplis à nouveau. Étant donné que cette irrigation est silencieuse et douce et qu’elle n’assure l’humidité du sol que de manière contrôlée, elle devrait être partout plus appréciée que rejetée. Comme il sera même possible de rendre à un paysage son état perdu depuis longtemps, elle sera particulièrement attractive pour les populations locales sur tous les continents.

Dessalement mobile de l’eau de mer et transport de celle-ci en toute quantité vers n’importe quel endroit où elle est nécessaire de toute urgence. La topographie, même dans les régions montagneuses, ne joue aucun rôle. Elle peut même être utilisée comme un avantage lorsqu’un relevé précis permet de déterminer le meilleur itinéraire. Les lits de rivières à sec peuvent également montrer la voie, car l’eau a déjà réussi à s’y répandre.

Créez des rivières qui peuvent s’écouler de la mer vers les régions situées en altitude.

Comme l’ensemble du système doit être entièrement alimenté par l’énergie solaire, les régions tropicales et subtropicales sont particulièrement adaptées.

La topographie, même dans les régions montagneuses, ne joue ici aucun rôle. On peut même en faire un avantage.

Pour cela, il faut encore développer des conteneurs spéciaux, qui sont des unités de dessalement quasi mobiles (peut-être flottantes), qui peuvent être étendues en fonction des besoins. Le procédé de distillation est particulièrement adapté à une utilisation dans les régions tropicales et peut encore être amélioré par des effets thermodynamiques lors du transport. Selon nos propres estimations, il est réaliste de remplir des récipients de 25 m³ à des intervalles de 1 à 2 minutes et de les faire fonctionner en autarcie (avec l’expérience, ce chiffre peut encore être augmenté par la suite). Mais les réservoirs standardisés existants pour les liquides peuvent également être modifiés en conséquence, ce qui permet de réduire les coûts.

Il est ainsi possible d’approvisionner en eau de vastes zones, par exemple de grandes surfaces en Australie. Cela aurait même un effet apparemment paradoxal : là où des paysages florissants apparaissent, les inondations diminuent également, car ces paysages sont également un réservoir d’eau qui, comme une éponge, ne libère l’eau que progressivement. Ainsi, les principaux problèmes qui frappent régulièrement ce continent seraient enfin résolus. Il en va de même pour de nombreuses autres régions de notre planète.

Peut-être que les processus de rétroaction thermodynamique qui en résulteraient donneraient naissance à des biotopes autorégulateurs, comme les forêts tropicales, qui auraient une influence positive sur le climat, de sorte que, petit à petit, pendant de nombreuses décennies, il faudrait apporter de moins en moins d’eau.

Les biologistes savent par ailleurs quels minéraux sont nécessaires pour rendre la forêt amazonienne possible en premier lieu. Je ne vois donc pas pourquoi ces biotopes ne devraient pas être plantés en grand nombre dans le monde entier, d’autant plus qu’ils sont par ailleurs adaptés à l’agriculture commerciale, voire une condition préalable à celle-ci. Il faudrait donc limiter les surfaces à 10 – 20 %, car elles dépendront toujours de l’irrigation artificielle et ne pourront pas avoir d’effets climatiques positifs.

Comme l’ensemble du système doit être entièrement alimenté par l’énergie solaire, les régions tropicales et subtropicales sont particulièrement adaptées. Les processus thermodynamiques peuvent être accélérés par le mouvement.

Les quantités de sel pur qui en résultent sont distribuées à ceux qui gagnent leur vie en extrayant le sel de l’eau de mer. Ce qui reste peut être utilisé à des fins commerciales, par exemple pour stocker de l’électricité ou de la chaleur, ou être restitué à la mer au point de prélèvement. Dosée et répartie de manière à ne nuire en aucune façon à l’écosystème.

La mise en place de réservoirs d’eau mobiles ou fixes aux points chauds permet probablement déjà d’éviter la formation d’incendies de forêt et de permettre une lutte automatique contre le feu, créant ainsi une infrastructure d’autoprotection.

Une infrastructure polyvalente qui offre des capacités libres pour le transport d’autres biens, par exemple pour les produits agricoles, qui sont désormais produits en abondance et peuvent être transportés dans des conteneurs réfrigérés.

L’utilisation de matériaux modernes (comme le béton léger) permet de maintenir les coûts de cette infrastructure techniquement complexe à un niveau proche de celui de l’installation d’une telle infrastructure pour des trains électriques.

Comme cette irrigation se fait avec précaution et n’assure la modestie du sol que de manière contrôlée, l’approbation devrait être partout plus grande que le rejet. D’autant plus que la colonisation n’est rentable qu’à l’aide d’un tel projet. L’amélioration du climat qui a lieu ailleurs aura également des répercussions directes et indirectes ici : il n’y aura par exemple plus de raison de quitter son pays, car d’énormes opportunités s’ouvrent et créent un grand sentiment de renouveau.

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert